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Lettre éditoriale du 2 février 2008
Paris, le 2 février 2008.
30 janvier 2008 : date mémorable
Le Président de la République française a choisi de promouvoir le développement durable de la Guyane en ne donnant pas une suite favorable au projet d'ouverture d'une mine d'or à Camp Caïman, projet défendu par le groupe canadien IamGold/Cambior sur la montagne de Kaw.
Souhaitant que l'exploitation des ressources aurifères soit « compatible avec la préservation des richesses de biodiversité de la Guyane », M. Nicolas Sarkozy a demandé qu'un schéma départemental d'orientation minière et d'aménagement soit réalisé ; un tel schéma « permettra de délivrer des autorisations d'exploitation dans des conditions acceptables par tous ».
Une telle décision est dans la logique de celles que laissait entendre le Président de la République à l'issue du Grenelle. Elle pose un acte de nature à infléchir de façon importante les politiques environnementales. Avec la Ligue ROC, je me réjouis de ce « non » élyséen, « non qui vaut de l'or » comme l'affirme la fédération France Nature Environnement ; de l'or vert, s'entend.
Amicalement,